LE CORPS FEMININ...

Le corps féminin...

 

...On l'admire, on l'adore, on ne peut s'en lasser... Pour preuve, le réseau regorge de sites consacrés à le dévoiler sous toutes ses coutures. Hélas, ils sont le plus souvent consacrés à en faire un objet sans vie, juste bon à assouvir par photos ou vidéos les soifs de puissance, de domination, de pouvoir des hommes.

Les jeunes femmes qui posent, parfois dévoilant leur plus stricte intimité, se soumettant au passage à la satisfaction des plus bas instincts, n'ont pas à subir continuellement cette position toujours inférieure qu'on leur impose.

Et si nous pouvions leur reconnaître enfin d'être élevées au rang d'artistes ? Un instrument : leur plastique. Une volonté : la magnifier, la rendre porteuse d'un maximum d'érotisme. Une envie d'absolu, après tout, comme une autre. Si peu différente de celle du peintre, du sculpteur, ou même de celle du ou de la photographe qui les accompagne dans cette recherche de perfection.

J'aime à penser qu'un jour nous cesserons de regarder comme une traînée une femme qui dévoile son corps. Bien sûr cela crée des émotions en rapport avec la sexualité. Mais si un homme considère la femme comme son égale, alors il pourra peut-être enfin avoir un regard non violent et non dominateur, mais saturé de pur plaisir, sur ces quelques photographies.

L'érotisme et le féminisme ne s'excluent pas. Bien au contraire. Le corps féminin peut être beau, mais il n'en sera jamais pour autant un objet. Ce n'est pas parce que l'on regarde une femme que l'on la possède, fût-elle entièrement nue. Au juste est-ce une activité coquine.

Peut-être certaines de ces photos ont-elles été faites un peu sous la contrainte (besoin d'argent, engagement hasardeux duquel on ne peut se dédire, profiteurs au nom de l'art...). Rendons-leur donc une place artistique, c'est le moins que l'on puisse faire.

Jeudi 20 octobre 4 20 /10 /Oct 00:00

Longtemps au pied du perron de

La maison où entra la dame

Que j'avais suivie pendant deux

Bonnes heures à Amsterdam

Mes doigts jetèrent des baisers

 

Mais le canal était désert

Le quai aussi et nul ne vit

Comment mes baisers retrouvèrent

Celle à qui j'ai donné ma vie

Un jour pendant plus de deux heures

 

Je la surnommai Rosemonde

Voulant pouvoir me rappeler

Sa bouche fleurie en Hollande

Puis lentement je m'en allai

Pour quêter la Rose du Monde

 

Guillaume Apollinaire

Par le musardeur de muses - Publié dans : poesieducorps
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Calendrier

Juillet 2025
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
<< < > >>

Recherche

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus